L’inhibiteur de feu est toujours prêt à l’emploi et ne nécessite aucune compétence particulière pour l’activer, 4 mouvements simples suffisent.
Les départs de feu :
Les principales causes de départ de feu sont souvent énergétiques, humaines ou naturelles.
Par exemple, les départs de feu domestiques sont liés à des installations électriques défectueuses. Une surchauffe au niveau de câbles anciens ou endommagés peut créer une réaction chimique qui déclenche l’incendie.
- un combustible (bois, papier, alcool, gaz…),
- un comburant (oxygène),
- une énergie d’activation (généralement de la chaleur ou une flamme),
- des radicaux libres, des molécules déstructurées (rompues par une transformation chimique) et pas encore recombinées qui se brisent. Ces radicaux libres cherchent alors un équilibre et réagissent avec les molécules contenues dans l’air, comme le dioxygène.

Procédé d’extinction :
Le but de l’inhibition est de bloquer le feu par une réaction chimique. Les composants chimiques contenus dans le feu se mêlent aux composants de la poudre de l’inhibiteur et permettent d’étouffer les flammes.
L’inhibiteur ne contient aucun gaz et n’est pas pressurisé. Il est composé d’une poudre à base d’azote, de vapeur d’eau et principalement de nitrate de potassium (KNO3). Pour déclencher le produit et diffuser la poudre et la condensation de substance, il suffit de gratter un bout de l’inhibiteur comme une simple allumette.

- Physique car au contact de l’air, le potassium contenu dans l’inhibiteur s’oxyde rapidement et privent ainsi le feu d’oxygène, le comburant de la combustion.
- Chimique car le potassium interagit chimiquement avec les radicaux libres et les stabilise, annulant alors l’inflammation.